En plus de son classement du e-commerce français, le magazine L’Entreprise s’est intéressé de près à quelques acteurs. Showroomprivé fait parti d’entre eux. C’est donc l’occasion de retrouver quelques informations intéressantes sur le modèle et la rentabilité du n°2 des ventes privées.
Le magazine a rencontré Thierry Petit, cofondateur du site. Celui-ci affirme qu’il y a encore de la place dans le secteur des ventes privées. Son site réalise déjà, cinq ans après sa création, 130 millions d’euros de chiffre d’affaires. Selon lui, les marques « voulaient un deuxième acteur pour ne plus être dépendantes de Vente-privée.com ». Il a senti la « bascule » lorsque des grandes marques ont accepté de jouer le jeu de la concurrence. C’est visiblement ce qui a changé la donne du point de vue client : « Si vous proposez de belles marques, vous devenez une alternative crédible pour les consommateurs ».
Showroomprivé a selon son fondateur toujours connu l’équilibre financier et réalise aujourd’hui 7,5% de marge. Le site a d’abord misé sur sa santé financière avant de mettre en avant le côté paillettes de la mode. « Si c’était à refaire, je mettrais un peu plus de notoriété dans mon modèle, davantage de marketing pour installer la marque. Mais je préfère avoir à le faire maintenant que devoir courir après mon modèle et ma rentabilité », confesse l’entrepreneur. Une des raisons du succès est la bonne gestion des retours de commande : tout est revendu grâce à un réseau classique de déstockage auquel le site est adossé.
Aujourd’hui,Thierry Petit veut continuer sa croissance en reproduisant son succès à l’international : c’est la raison pour laquelle Showroomprivé a levé 37 millions d’euros auprès d’un fonds de capital-développement.